Les grandes oeuvres du musée d’orsay

Situé en plein coeur de la capitale parisienne, le musée d’Orsay s’est installé dans l’ancienne gare d’Orsay. Ce bâtiment construit pour l’exposition universelle de 1900 longe le long de la Seine. Situé face au jardin des Tuileries, il se positionne comme étant d’une certaine façon la première « oeuvre » des collections du musée d’Orsay, dans lequel on retrouve l’art des quelques décennies s’écoulant entre 1848 et 1919. On y retrouve par conséquent une large variété d’oeuvres (peintures, arts décoratifs, arts graphiques, sculptures, photographies, etc.) dont quelques unes seront énumérées dans les lignes qui suivent.

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Le Déjeuner sur l’herbe

Cette oeuvre d’art a quasiment chamboulé le monde de l’art. Présentée au Salon des Refusés de 1863, cette oeuvre occasionne un scandale tant pour sa facture que pour son propos. Il s’agit d’une scène champêtre avec laquelle Edouard Manet se moque des goûts de son époque et réussit à heurter avec un nu féminin, qui est la chose la plus fréquente qui soit en peinture.

Les Raboteurs de parquet

C’est une oeuvre de Gustave Caillebotte, réputé pour être un très grand collectionneur. Cette toile est par ailleurs la première toile de l’artiste à être reconnue à sa juste valeur, dans les années 1970. Le peintre semble s’être inspiré de la photographie, pour nous produire ce tableau insolite d’une grande modernité, qui propose une perspective très inhabituelle.

La Nature se dévoilant

Il s’agit d’une statue qui a été commandée en 1889, pour décorer la nouvelle faculté de Médecine de Bordeaux. C’est la statue d’une jeune femme, métaphore de la nature, soulevant les voiles qui l’enveloppent d’un geste lent. Cette sculpture d’Ernest Barrias a été taillée avec soin, afin d’offrir un effet général étonnamment riche.

Armoire à suspendre

Cet art décoratif des Ateliers d’Abramtsevo constitue un très bon exemple de production, tant par son assemblage très simple de panneaux, son mode de construction, que par son traitement et le choix de l’essence. Le rythme cosmique y est représenté par le semis d’étoiles, qui est l’allégorie féminine de la Lune et masculine du Soleil.

La Lecture

Il s’agit d’une oeuvre photographique réalisée par Olympe Aguado, dans laquelle il joue le rôle de l’auditeur assoupi (côté droit de l’image). C’est un tableau vivant dans lequel l’auteur prend pour sujet les loisirs de son milieu. Il se distingue des autres réalisations d’Aguado par son caractère ouvertement irrévérencieux et humoristique.

Antoine endormi

Ce magnifique art graphique de Charles Angrand est le résultat d’une perfection dans la traduction du clair-obscur. En effet, dans cette représentation, l’artiste est attentif à la subtilité des nuances et au choix du papier. Cette représentation a vu le jour dans les années 1896, lorsque l’artiste se retire auprès de sa mère, à Saint-Laurent-en-Caux.

Projet de puits artésien à Passy

Conçu par Alphonse Alphand et Jean Darcel, et exécuté par Emile Reiber en 1857, ce projet était destiné à retenir les chocs dans les conduites et à distribuer l’eau sous une pression régulière. Le dessin de ce projet a bénéficié d’une excellente exécution qu’il arrive souvent d’oublier qu’il s’agissait d’un projet technique à l’origine.
– Plus d’informations sur http://www.musee-orsay.fr/